Face à la concurrence des modules de mémoire de masse non volatile de moins en moins chers et d'une capacité en forte progression, les disques durs conventionnels, mécaniques et magnétiques, ne survivront que grâce à un accroissement spectaculaire de leur capacité.

C’est ce qu’a compris Seagate, géant du secteur, qui maîtrise un nouveau procédé d’enregistrement susceptible de multiplier la capacité des disques actuels par un facteur de 3 à 20 au fur et à mesure de son amélioration.

Avec ce système, des disques durs au format de 3,5 pouces de 6 téraoctets et de 2 téraoctets pour les 2,5 pouces seraient envisageables à relativement court terme tandis que des modèles de 3,5 pouces de 60 téraoctets apparaîtraient dans les dix ans.

Ce procédé d’enregistrement, assisté par la chaleur, permet d’atteindre une densité de 1 térabit par pouce carré, contre 500 à 600 gigabits par pouce carré pour les disques actuels à technique d’enregistrement magnétique vertical.

Pour cela, un faisceau laser chauffe la portion du disque en cours d’enregistrement. Des phénomènes physico-chimiques particuliers et le choix d’un matériau magnétique différent de celui des disques actuels autorisent une densité d’enregistrement des données bien supérieure à celle qu’il est possible d'obtenir à température ambiante.

Ces développements sont si récents qu'aucune date de commercialisation de disques durs utilisant de tels procédés n’est encore annoncée.