L’informatisation des infrastructures essentielles à notre vie quotidienne les rend de plus en plus vulnérables à des attaques informatiques. C’est dans le but de se prémunir au mieux contre de telles attaques que vient d’avoir lieu le premier exercice européen sous l’égide de l’ENISA, qui n’est autre que l’agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information.

Dans ce cadre, plus de 320 attaques ont été lancées contre les sites de 70 organismes publics dans le but notamment de vérifier les possibilités de reroutage des requêtes en cas de saturation des connexions transfrontalières.

Le calendrier de la commissaire européenne chargée de la lutte contre de telles attaques a semble-t-il été bousculé par les récentes révélations relatives aux méfaits, réels ou supposés, du virus Stuxnet (Elektor Hebdo n° 291, suivre le deuxième lien ci-dessous).

Les Etats-Unis ne sont pas en reste : sous le nom de Cyber Storm III, ils ont procédé en septembre dernier à une opération similaire, en y associant d'ailleurs une soixantaine de sociétés privées, ce qui n’était pas le cas des manœuvres européennes.

Est-ce pour ne pas se faire peur avant les fêtes de fin d’année que les résultats de ces cybermanoeuvres ne seront dévoilés au public que l’année prochaine ?