L’association de l’eau et du graphite pourrait donner naissance à des batteries rechargeables en seulement quelques secondes, et dont les autres performances seraient comparables à celles des batteries Li-Po. C’est du moins ce qu'escomptent des chercheurs de l’Université de Monash (Australie) depuis qu’ils ont réussi à empiler des feuilles de graphène sans que celles-ci ne se lient pour reformer du graphite. La grande surface de graphène ainsi obtenue peut être utilisée pour stocker très rapidement de l’énergie. La cerise sur le gâteau : une telle batterie aura(it) une durée de vie quasi illimitée.

 

La solution retenue pour préserver les feuilles de graphène consiste à les tremper dans l’eau ! Maintenu humide, le graphène (sous forme de gel) est soumis à des forces de répulsion qui se forment entre les feuilles, évitant ainsi qu’elles se lient. Les chercheurs pensent que la batterie à base de gel de graphène sera plus performante que les techniques actuelles à base de carbone.