Le débat sur les risques liés au rayonnement électromagnétique des téléphones mobiles et des antennes-relais associées est loin d’être clos. Aucune étude n'est concluante, ni dans un sens ni dans l’autre.

Les rares données disponibles ne font en effet référence qu’à un échantillon de population trop réduit ou un laps de temps trop court. Mieux même, dans une de ses récentes éditions, le Canard Enchainé fait état de troubles ressentis par des riverains de deux relais de téléphonie mobile … dont il s’est avéré qu'ils n’étaient pas même en service !

 

Cela ne diminue en rien l’intérêt d’une récente étude publiée aux États-Unis par l’ Environmental Working Group qui classe plus de 1200 modèles de téléphones mobiles en fonction de la densité de puissance des radiations électromagnétiques émises.

Il faut savoir que, même si tous ces appareils fonctionnent sur le même principe, les mêmes fréquences et avec la même puissance HF d’émission, le taux de radiations émises, et donc reçues par notre cerveau lorsque le téléphone est tenu contre l’oreille, varie considérablement d’un modèle à un autre.

On découvre ainsi dans ce classement que Samsung occupe cinq des dix premières places, deux autres étant détenues par Motorola. On apprend aussi que toute généralisation est trompeuse : dans les dix derniers de ce même classement, on retrouve cinq modèles Motorola.

 

Pour savoir si « vous en prenez plein la tête » lorsque vous téléphonez, il ne vous reste donc plus qu’à chercher votre modèle dans le palmarès établi par l’EWG au moyen du lien ci-dessous.

Sachez aussi que, depuis déjà quelque temps, le taux de radiations d'un téléphone mobile doit figurer dans sa documentation technique ce qui permet de comparer plusieurs modèles en toute connaissance de cause.