L'un des outils les plus fascinants à la disposition de l'électronicien est sans conteste l'analyseur logique. Certains de nos lecteurs d'aujourd'hui se souviendront sans doute encore du succès considérable rencontré jadis par l'analyseur logique d'Elektor. C'était en un temps où un tel appareil ne comportait pas une once de logiciel : tout était fait à l'aide de circuits logiques et analogiques, certes nombreux et variés (du moins pour les critères de l'époque), et même d'une tripotée d'interrupteurs et de commutateurs mécaniques. Le tout agencé avec beaucoup d'intelligence et d'astuce.
Aujourd'hui, toutes ces fonctions sont numérisées et assurées par du logiciel. Mais l'outil n'a rien perdu de son pouvoir de fascination, au contraire, même s'il se présente comme Logic sous la forme d'un discret boîtier en aluminium anosidé de 22 grammes seulement, alimenté par son interface USB (2.0), d'où sortent neuf câbles reliés à 9 micro-sondes, c'est tout ! Pas tout-à-fait, car l'essentiel, désormais, c'est le logiciel.

 

La fréquence d'échantillonnage maximale est de 24 MHz, tandis que la capacité de stockage varie de 200 à 500 millions d'échantillons, selon la quantité de mémoire disponible.

 
Suivre à la trace les signaux numériques, étudier et surveiller leur chronologie, examiner les conséquences subtiles de tel changement dans le déroulement du programme, ou l'influence d'un parasite extérieur, voilà des exercices instructifs dont on aurait tort de se priver quand on est actif dans le domaine de l'éctronique logique et numérique.