Après les panneaux solaires et les éoliennes, c’est au tour des hamsters de nous aider à résoudre la crise de l’énergie, du moins si l’on en croit le début du communiqué de Zhong Lin Wang, professeur et chercheur à la Georgia Tech School aux Etats-Unis.

Ne vous y trompez pas, ce communiqué est sérieux et ce chercheur a bel et bien revêtu un hamster d’une sorte de veste et l’a fait courir dans la roue dont sont traditionnellement munies les cages de ces sympathiques rongeurs.

Cette veste, réalisée avec des nanofibres à base d’oxyde de zinc dont la propriété est de produire de l’énergie, même en présence de mouvements irréguliers, grâce à leur effet piézo électrique.

Compte-tenu de la taille microscopique de ces fibres : 100 à 800 nanomètres (un nanomètre = 10-9 mètre) de diamètre et 100 à 500 microns (un micron = 10-6 mètre) de long ; il est possible de les placer à peu près n’importe où.

Hormis sur le dos de notre pauvre hamster, Zhong Lin Wang a ainsi pu récupérer de l’énergie à partir d’un opérateur, humain cette fois, frappant sur un clavier, mais aussi à partir des vibrations des cordes vocales ou bien encore d’un simple courant d’air.

Mieux même, il est parvenu à associer ces nanofibres à des panneaux solaires qui sont ainsi capables de produire de l’énergie à partir du soleil, mais aussi dès la présence du moindre souffle d’air.

Le prototype existe, il ne reste « yapuka » l’industrialiser ce qui n’est peut-être par pour tout de suite. Sauf s'il intéresse l’US Air Force, comme cela semble être le cas. Ce parrainnage est susceptible d'accélérer le processus …

 

Si cette information a un goût de déjà vu, c'est sans doute parce que vous aviez lu une nouvelle publiée ici en février 2008. Il s'agissait d'une étape antérieure de recherches qui n'avaient pas encore conduit à des résultats probants. Cette fois le professeur Zhong Lin Wang dispose de prototypes fonctionnels.