Matériel

De l’extérieur, le SmartScope se présente comme une petite boîte métallique, protection oblige, avec en façade deux vrais connecteurs BNC pour les entrées analogiques. À l’arrière, un connecteur à 16 broches porteur de 8 entrées numériques pour l’analyseur logique, 4 sorties numériques et la sortie du générateur de formes d’ondes définies arbitrairement (AWG, arbitrary waveform generator) embarqué. On trouve aussi à l’arrière un connecteur mini USB pour la liaison à une tablette, un téléphone tactile ou un ordinateur et un micro USB pour le raccordement à une alimentation séparée et prévu pour coupler plusieurs SmartScopes dans le futur. Jusqu’à présent, il ne peut normalement analyser que deux canaux.

Sur le circuit imprimé, un puissant FPGA Xilinx Spartan 6 exécute les tâches principales telles que le traitement des données de mesure entrantes et la commande de l’AWG. C’est un convertisseur A/N de 100 Méch/canal (mégaéchantillons) qui réalise la conversion des signaux d’entrée avec une résolution de 8 bits. Une puce de RAM assure au tampon une capacité de 4 Méch/canal. La communication avec l’ordinateur associé est réalisée par un contrôleur PIC sur le port USB. On trouve encore à l’entrée quelques relais et amplificateurs opérationnels pour les commutations de gammes et le choix entre CC et CA.

La bande passante de la section analogique d’entrée est de 45 MHz. C’est beaucoup par rapport à la fréquence d’échantillonnage de 100 MHz, mais le but est d’atténuer le moins possible les signaux à observer. LabNation indique que la plage du signal d’entrée utilisable va jusqu’à 10 ou 20 MHz.