Si la durée de vie de l’encre noire des stylos en plastiques est estimée à quatre ans et demi, celle des divers types d’écritures numériques ne dure guère bien plus longtemps. Celle d’un disque dur classique est estimée à 5 ans, celle des disques SSD à 8 ans, entre les deux, celle d’un DVD est estimée à 7 ans. Pour tenter notamment de remédier à l’usure rapide de ces mémoires, Sony et Panasonic viennent de s’allier pour produire, d’ici à la fin de l’année 2015, un nouveau disque optique d’une capacité minimale de 300 GO.

Or, avec le développement des Big data ou encore du Cloud computing, le stockage est un enjeu majeur de nos sociétés soi-disant « immatérielles ». Si d’un côté certains misent sur l’économie de place, plus de stockage en moins d’espace (la compagnie Seagate annonce par exemple des disques durs de 3.5 à 60 To), d’autres mises sur la durée (la firme Millenniata annonce une durée de vie de 1000 ans pour leur M-disc).

L’avantage d’un disque optique, c’est qu’il résiste bien à la poussière et à l’eau, au changement de température et aux variations de l’humidité. Les coûts de production sont bas et l’archivage est de bonne qualité. En améliorant la qualité de son revêtement, le disque optique peut gagner quelques années supplémentaires. Mais derrière ces espoirs de longues durées mémorielles se jouent aussi la bataille pour l’élaboration de nouveaux standards de stockage de haute qualité. L’enjeu est de remplacer le disque Blue Ray qui ne dépasse pas aujourd'hui les 25 GB en simple couche et donc de multiplier par plus de 10 ces capacités de stockage. Les débouchés : Les films en ultra haute qualité (HD/4K), ainsi que les jeux vidéos aux graphismes et aux animations toujours plus riches.