La phase de définition du « super » GPS européen Galileo a débuté dans les années 2000 et il devrait être en service depuis 2008. Mais ça n'est pas le cas ! Alors tant qu'à être en retard, autant améliorer la création et affiner l'offre commerciale.

Le salon de l’aéronautique et de l’espace, qui se tient actuellement au Bourget, vient cependant une nouvelle fois de remettre Galileo sur le devant de la scène avec l’annonce de fonctionnalités nouvelles. Au premier rang, une précision accrue par rapport au GPS américain que nous utilisons (presque) tous journellement.

En effet, selon le niveau de service choisi (traduisez : selon ce que vous accepterez de payer) vous pourrez passer de la précision gratuite standard de l’ordre du mètre à une précision payante centimétrique.

Une fonction de signature électronique des signaux sera également prévue afin d’éviter que les récepteurs GPS du système Galileo puissent être trompés par des signaux similaires, destinés à faire croire aux autorités de contrôle qu’un mobile surveillé par GPS, bateau ou camion par exemple, se trouve là où il n’est pas.

Cerise sur le gâteau, les signaux émis par Galileo seront compatibles de ceux des GPS actuels afin de ne pas imposer à tous les utilisateurs potentiels un renouvellement de leur parc de matériel.

Tout cela est certes séduisant, mais force est de constater qu’aujourd’hui seulement quatre satellites sont en orbite ce qui est évidemment insuffisant pour permettre un fonctionnement correct du système. Cependant, si l’on en croit les derniers communiqués de l’ESA (agence spatiale européenne) qui pilote le projet, la constellation des 18 satellites nécessaires devrait être en orbite fin 2015, avec une étape intermédiaire ne comprenant que 14 satellites en octobre 2014 mais proposant déjà des fonctionnalités utilisables, au moins partiellement.

Alors, à l’année prochaine pour reparler de tout cela autrement qu’au futur ou au conditionnel ?