Des membranes de haut-parleurs imprimées en 3D, voilà une innovation inattendue. On en mesurera toute la portée en imaginant que cette membrane pourra prendre n'importe quelle forme. Il ne s’agit plus d'intégrer des HP à un objet pour les sonoriser, c'est la surface entière de l'objet qui devient HP.

Ce procédé a déjà donné naissance à des objets inhabituels, tous capables de reproduire des fichiers audio de haute qualité sur la totalité de leur surface. Le niveau sonore de ces haut-parleurs électrostatiques atteint 60 dB. On sait que, sur ce type de transducteurs, une fine membrane conductrice vibre quand un courant approprié est appliqué à l'électrode placée en-dessous. C'est la force électrostatique, qui en déformant le diaphragme, crée des ondes sonores.

Dans le cas des haut-parleurs inventés par Disney Research, les objets sont créés avec une imprimante 3D, puis une peinture à base de nickel est appliquée par vaporisation sur les endroits censés émettre un son, pour former une électrode. Le diaphragme est produit séparément, également avec une imprimante 3D, et traité avec la même peinture. En utilisant des électrodes multiples, il est possible de contrôler les différentes zones de l'objet/haut-parleur indépendamment les unes des autres. Selon la forme de la région active, le son peut être directionnel (propagation conique) ou omnidirectionnel (propagation sphérique). L'assemblage est fait à la main.