Les disques durs magnétiques ne cessent de progresser, notamment en terme de capacité par unité de volume, ils restent des produits électromécaniques et sont donc de ce fait fragiles et sujets à une usure relativement rapide et aux pannes imprévisibles.

Les modules de mémoire de masse Flash améliorée appellés Solid State Disks vont finir par leur tailler des croupières et, s’ils ne parviennent pas encore à les éliminer, c’est seulement à cause de leur moindre capacité pour un prix sensiblement supérieur à celui des disques durs.

Avec l’annonce faite par Seagate de son premier module SSD, un pas de plus est franchi. Si le premier fabricant mondial de disques durs conventionnels se lance dans la bataille du SSD, c’est un signe que le marché commence à être mûr pour ce type de produit.

Baptisé Pulsar, ce disque adopte le format 2,5 pouces des disques magnétiques et offre une capacité de 200 Go. Pour se substituer directement à ses homologues magnétiques, ce module de mémoire dispose d’une interface SATA classique mais, et c’est là qu’il montre la supériorité des modules SSD, avec des taux de transfert autrement impressionnants.

Il affiche en effet 240 Mo/s en lecture séquentielle et 200 Mo/s en écriture séquentielle. Si l’on y ajoute un poids et une consommation nettement plus faibles que ceux des disques magnétiques de même capacité, et une quasi insensibilité aux chocs et aux vibrations, le module de mémoire de masse SSD est prêt le succès, ou presque. Il reste en effet une inconnue : le prix, que pour l’instant Seagate n'a communiqué qu’à quelques clients OEM.