L'hydrogène gagne progressivement du terrain dans la compétition des carburants pour le transport. La Green Team Twente vient de présenter la version la plus éco-énergétique de sa voiture à hydrogène. Cette année, le modèle participera de nouveau, début juillet, au Shell Eco-Marathon de Londres.

L'équipe n'a pas été en mesure de conserver son titre lors de l'édition 2018 de la compétition. D’où son désir naturel de réussir cette année. Son principal objectif a été de se focaliser sur la fiabilité de la voiture. Lors de la dernière compétition, des problèmes inattendus étaient apparus, notamment sous l'effet de l'extrême chaleur et d'interférences électromagnétiques.

Nouvelle pile à combustible

Au cœur de la voiture, une pile à combustible, qui a été actualisée cette année. Ce système fabrique de l'électricité à partir d'hydrogène et d'oxygène pour faire fonctionner le moteur et entraîner les roues. Comparé au précédent, le nouveau générateur est plus efficace et fonctionne mieux à température élevée. Il inspire donc davantage confiance dans ses performances au cours de la course.

Une voiture perfectionnée

Outre la pile à combustible, de nombreux autres éléments de la voiture ont également évolué. La boîte de vitesses, par exemple, a été intégralement revue. L’arbre d'entraînement est désormais plus léger et l’électronique a été transformée pour être moins sensible aux interférences électromagnétiques.

En outre, l'équipe a développé cette année un modèle qui permet d'établir une stratégie de conduite optimale. Il est ainsi possible de déterminer exactement la vitesse à adopter et la manière de prendre les virages, d'où une conduite aussi efficace que possible.
 
L’équipe de créateurs de la nouvelle voiture à hydrogène (photo : Niek Erents).

Laboratoire en conditions réelles

Cette année, l'équipe a également lancé un projet au sein de l'université avec pour objectif de créer un terrain d’essai pour construire des maisons de petite taille. Cette démarche va permettre d'intégrer et de tester différentes technologies écologiques, notamment l’hydrogène. Les entreprises et les équipes de recherche pourraient ainsi développer et commercialiser leurs applications plus rapidement. En outre, les aspects sociétaux de la vie dans un tel logement pourront être étudiés pour déterminer les effets de ces technologies sur les résidents et comment encourager un style de vie plus écologique.

Source : Université de Twente (Pays-Bas)