Le cœur du réacteur

Elektor-Peltier-bloc
Bloc thermique (presque) terminé.
Pour l'ordre des opérations, la notice vous laisse le choix. J'ai commencé par l'empilement des éléments Peltier (plus lourds que je ne pensais, ces trucs-là !) et des deux radiateurs.

Tout est bien décrit dans la notice, mais voici quelques remarques complémentaires que j'espère utiles quand vous assemblerez le cœur de votre mini « centrale thermique » en suivant scrupuleusement les instructions de la notice.
​N'essayez pas de saisir les ressorts par le boudin, vous risquez de les déformer. Saisissez-les par l'une de leurs extrémités avec une pince brucelles impérativement en bon état : il faut que ses mâchoires serrées ne lâchent pas leur proie !

Petits conseils

Les borniers sont munis de ressorts.
Par mégarde, j'ai jeté un petit sachet blanc, emballé avec les éléments Peltier, pensant que c'était du dessicant. En fait, je venais de jeter la pâte thermique à mettre entre les éléments Peltier et les radiateurs... que j'ai aussitôt récupérée dans ma corbeille.
Vous verrez que la préparation manuelle du ventilateur demande du doigté et un foret de 3 mm. Celui-ci sera de préférence neuf, ou en tout cas bien affûté ; ce n'était pas le cas du mien et, de ce fait, l'opération m'a pris du temps – ce qui est quand même mieux que de briser une pale ou une languette de fixation du mini-ventilateur.
La fixation du ventilo sur le radiateur n'est pas orthodoxe, mais astucieuse. 

Pelage des plaques de plexi

Au cours de cette opération un peu fastidieuse, il faut s'occuper l'esprit. Par exemple en appréciant le découpage soigné des plaques au laser. La précision et la finition de leurs contours sont impressionnantes, notamment les chanfreins. Pour sûr, ce n'est pas en expédiant cette opération à la va-vite que les personnes qui préparent les pièces en plexi de ce kit obtiennent un résultat de cette qualité. Chapeau !
Si comme moi vous avez la vue qui baisse, il se pourrait que vous ne remarquiez pas la présence d'une pellicule de protection sur les deux faces des plaques transparentes. Sur l'une, la pellicule est teintée et on ne la rate pas, mais sur l'autre face elle est cristalline et peut passer inaperçue.

« This is the trickiest part of the assembly. »

Vous serez presqu'au bout de l'assemblage quand, dans les dernières lignes des instructions vous lirez que vous abordez une phase délicate. Il s'agit en effet d'assembler une bonne dizaine de pièces qui constituent tout à la fois le logement du circuit imprimé, le socle de la lampe à LED et la liaison avec le bloc thermique, et tout cela sur quelques centimètres carrés :
  • le tube en laiton traversé par les 4 fils de liaison entre le bloc thermique et le circuit imprimé,
  • le circuit imprimé lui-même avec ses vis, écrous, rondelles et entretoises,
  • l'étrier triangulaire de fixation du tube, sa vis et son écrou,
  • les quatre éléments qui forment le logement du circuit imprimé et le socle de la lampe USB, ses 4 vis et les entretoises...
Je crois que je n'oublie rien.
Ah si ! Une réserve de calme et de patience.

L'opération est bien décrite dans la notice. Pourtant, tant qu'on n'a pas de représentation claire du résultat à obtenir, on peut se méprendre sur l'un ou l'autre détail. Je sais de quoi je parle...
J'ai eu la malchance de ne pas remarquer qu'une extrémité du tube en laiton de mon kit n'était pas ébarbée. Conséquence : l'extrémité de ce tube, pourtant parfaitement ajusté, ne coulissait pas, en haut, dans son étrier triangulaire de fixation. Sur la photo ci-dessus, le tube dépasse bien, ce qu'il ne faisait pas chez moi. De ce fait, l'assemblage final m'a d'abord paru impossible.

Pour régler le problème, il a suffi de trois petits coups de lime au bout du tuyau en laiton, mais j'avais bêtement perdu du temps, faute d'avoir bien examiné les photos.
Ce qui ne vous arrivera pas !