Le guide commence par une courte description des composants du kit (cellule solaire, résistances, diodes, diode zener, LED, transistors, transducteur piézo-électrique, et enfin µC PIC10F20 à 8 pattes préprogrammé) et de leur fonction. Ces explications sont les bienvenues car un débutant n'aurait autrement aucune possibilité de comprendre comment chacune des expériences peut fonctionner. Certaines des pièces sont livrées en surnombre : plusieurs résistances, deux transistors et le double de diodes nécessaires. En cas de panne, ça peut servir.

Experiment

Toutes les expériences tiennent sur la plaque d'essai fournie. Une page double est consacrée à chaque expérience avec un schéma théorique, un plan de câblage et une description fonctionnelle. La série commence par une variante solaire du Hello-World : il s'agit d'allumer une simple LED.
Le schéma composé d'une cellule solaire (un modèle composé de cinq cellules élémentaires délivrant jusqu'à 30 mA sous 5 V), d'une résistance de limitation et d'une LED rouge est naturellement ultrasimple, mais au début le résultat compte plus que la difficulté. Et d'ailleurs, il pourrait bien arriver que la LED soit montée à l'envers. Si j'en juge par la satisfaction ressentie quand l'expérience 1 a parfaitement fonctionné chez moi, j'imagine le frisson d'un débutant quand il vivra ça.
Les expériences suivantes sont de plus en plus compliquées : grâce au µC, cela va de la LED clignotante à un générateur sonore dépendant de l'éclairage (qui peut servir d'appareil de mesure solaire à transducteur sonore piézo-électrique), en passant par un chargeur solaire pour deux accus NiMH AAA (non fournis). Et quand il aura tout expérimenté, l'adolecent pourra donner libre cours à son imagination.

DiodenHeureusement, les yeux des jeunes sont meilleurs que ceux des anciens : pour déchiffrer les inscriptions sur les diodes il faut accomoder de très près.
 
Petit conseil : non seulement le microcontrôleur n'est pas enfiché dans une mousse conductrice, mais il n'y a aucun conseil de manipulation. Il reste donc au généreux donnateur un rôle didactique non négligeable à jouer en attirant l'attention sur cet aspect et sur la nature d'un µC. À mon avis, pour éviter tout risque de frustration, mieux vaut rester disponible pour conseiller les enfants. Cela dit, le microcontrôleur ne craint rien d'une erreur de manipulation : la cellule solaire ne fournit pas une tension suffisante ni assez de courant pour le détruire. Les erreurs de câblage pourraient rester sans conséquence.