C'est leur excellente sensibilité qui vaut aux détecteurs de fumée à chambre d’ionisation de rester largement présents, notamment dans les locaux industriels, alors même qu'un projet de décret est envisagé pour mettre un terme à leur utilisation du fait de la présence de substances (faiblement) radioactives. Le jour où ce décret sera promulgué, le marché des détecteurs fleurira. C’est sans doute ce que s'est dit Microchip en proposant le RE46C180, circuit d’interface pour chambre d’ionisation, intégrant toutes les fonctions que l’on est en droit d’attendre d’un détecteur de fumée moderne.

Outre l’interface avec la chambre d’ionisation proprement dite, ce circuit se charge de ne la mettre sous tension que pendant 5 millisecondes toutes les 10 secondes afin de prolonger la durée de vie de la pile ou de la batterie dont l'état de la charge est d'ailleurs vérifié toutes les 80 secondes; celui de la chambre d’ionisation toutes les 320 secondes.

Si nécessaire, le RE46C180 est également capable de passer automatiquement en mode de détection à sensibilité réduite au bout de 80 secondes ou 9 minutes, au choix.

Enfin, côté alarme proprement dite, le circuit est capable de mémoriser le fait qu’une détection a déjà eu lieu et il peut également être interconnecté, par une simple liaison à deux fils (signal et masse), avec d’autres détecteurs du même type afin que, lorsque l’un d’entre eux se déclenche, tous fassent retentir leur signal sonore.

Le circuit s’alimente sous toute tension comprise entre 6 et 12 V et est disponible en boîtier DIL traditionnel (et oui, cela existe encore) ou en boîtier CMS, tous deux à 16 pattes.