C’est au Texas, pays ensoleillé s’il en est, que l’équipe de Brian Korgel de l’université d’Austin vient de mettre au point une « encre » permettant en quelque sorte d’imprimer des cellules solaires.

Le matériau de base utilisé est connu depuis déjà plusieurs années puisqu’il s’agit de CIGS (cuivre, indium, gallium, sélénium) que certaines sociétés emploient déjà pour réaliser des panneaux photovoltaïques classiques ou souples.

L’équipe des chercheurs Texans a obtenur des nanoparticules de CIGS mises en suspension dans un liquide porteur. Ce médium peut servir comme une encore pour l'impression sur divers supports qui seront donc transformés ainsi en panneaux solaires d’un prix de revient dérisoire.

 

Le rendement actuel, de l’ordre de 1 %, ne fait pas le poids face aux 20 % des panneaux photovoltaïques classiques mais, d’une part le produit n’en est encore qu’au stade du prototype, d’autre part sa facilité d’application devrait permettre de transformer en panneaux solaires d’innombrables surfaces aujourd’hui inutilisées

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La société américaine Nanosolar, qui fabrique déjà des panneaux souples à base de CIGS, s’intéresse d’ailleurs à ce nouveau procédé et prévoit la commercialisation de divers produits dès l’année prochaine.