Avec la récente montée de la 4G et des Smartphones, Tout portait à croire que l’ordinateur de demain s’embarquerait dans des téléphones mobiles où les mémoires se livreraient une guerre d’applications dans les « clouds » pour contourner la limite de la Loi de Moore. Mais avec les technologies 3D et la facilité à faire du tracking d’objet en milieu infrarouge, le consommateur est confronté au dilemme du mobile à portée de main et celui d’un lot de services virtuels offerts à prix de trémoussements sur du vent.

Le projet Google Glass a été le premier à larguer les amarres pour un grand périple vers les rendus virtuels en offrant un aperçu des détails des rues parcourues avec une flopée de captures instantanées d’images.

Très naturellement, il n’a pas fallu longtemps à ces paires Google (qui vous transforme en Cyborg humanoïde) pour buter contre un vrai Cyborg dans sa conquête du secteur de la réalité augmentée. Tenez-vous bien puisque Steve Mann, ce professeur de l’université de Toronto, considéré comme l’un des pères du wearable computing ou l’informatique « prêt à porter » n’a pas laissé son EyeTap (la plus vieille paire de lunette capable de filmer une scène tout en offrant du rendu visuel à son utilisateur) louper la provoque. Il s’est donc lancé dans un tandem avec META pour contrecarrer l’offensive Google Glass avec ce qu’ils appellent des Space Glasses.

Avec ses deux écrans HD à 23 degrés de profondeur de champ, sa caméra infrarouge, ses accéléromètres et son gyroscope, le Space Glass promet d’être le paquebot de taille pour se lancer dans une expérience inédite en réalité augmentée. La puissance du processeur graphique permettrait de faire une partie d’échecs en environnement virtuel. On n’aurait pas pu imaginer mieux pour tacler le géant de Mountain View ! En attendant que certains deviennent des Cyborgs, soyons-en sûrs : la guerre des « Glasses » est lancée...