La roue orbitale ou roue sans moyeu (hubless wheel) fait parler d'elle de temps à autres, mais on attend toujours les réalisations concrètes. Dans les années 1990, le célèbre concepteur Sbarro dessinait déjà des prototypes de motos ou de voitures ainsi équipées. Il semble que les applications commerciales restent cependant confidentielles en raison d'un brevet détenu par GlobeHolding SA.

Et si la robotique s'appropriait cette roue orbitale ? Des robots sur deux roues, il en existe déjà, mais ils comportent souvent une troisième roue, une roue folle, pour la stabilité. S'aventurer à fabriquer un robot à seulement deux roues conventionnelles est périlleux. Si d'aventure on arrive à le faire tenir debout, le robot culbutera dès l'application du couple moteur. Il faut surbaisser le châssis et placer le poids en-dessous des axes des roues. Ce qui s'avère difficile puisque les moteurs, qui font l'essentiel de la masse, sont généralement placés sur les axes des roues et pas en-dessous.Cela peut requérir une transmission. Les moyeux décalés à engrenages sont une solution. Ils font d'ailleurs la particularité du véhicule militaire Hummer H1.


La roue orbitale s'inscrit dans ce schéma. Elle procure à la fois le surbaissement et la transmission.

Qu'adviendrait-il d'une conception encore plus avancée, qui, non contente de s'affranchir de l'axe de rotation comme le fait la roue orbitale, virtualiserait le trajet de retour de la bande de roulement ? On se débarrasserait ainsi de la partie haute de la roue, bruyante, encombrante et génératrice de trainée aérodynamique. On aboutirait à d'une chenille en forme d'arc de cercle qui ne procurerait qu'un seul point de contact avec le sol. Un tel concept échapperait-il au brevet GlobeHolding ?

Un autre perfectionnement prometteur consisterait à gérer la position du point de contact de la chenille de telle façon que la plate-forme reste horizontale quel que soit le couple moteur appliqué.

Qui a déjà essayé  ?

 

REÇU de Rémi B. le 27 sept. à 0h36

Bonjour !

 

Dixit votre newsletter 237 concernant la roue orbitale :

  • Qu'adviendrait-il d'une conception encore plus avancée, qui, non contente de s'affranchir de l'axe de rotation comme le fait la roue orbitale, virtualiserait le trajet de retour de la bande de roulement ? On se débarrasserait ainsi de la partie haute de la roue, bruyante, encombrante et génératrice de trainée aérodynamique. On aboutirait à d'une chenille en forme d'arc de cercle qui ne procurerait qu'un seul point de contact avec le sol. Un tel concept échapperait-il au brevetGlobeHolding ? »

 

Voici un article paru dans le popsci.com qui présente une variante de votre proposition de chenilles aérodynamic  :

http://www.popsci.com/invention

 

cordialement,

 

remi

 

PS : bravo pour vos newsletters que je dévore à chaque parution

 

REÇU de Stéphane C. le 28 sept. à 15h23

 http://www.youtube.com/watch?v=zCSQPnGkt78&feature=player_embedded

Me demande comment cela tient debout ! Gyroscope ? Electronique peut-être ? Ou des masses d'inerties rotatives ?