Comme le spectre des fréquences radio est de plus en plus embouteillé à cause de la croissance exponentielle des transferts de données sans fil, l’objet du LiFi est toujours de transporter des données sans fil, mais sur le spectre optique. La lumière visible devient un réseau de communication. Elektor proposait déjà à ses lecteurs d’expérimenter sur des circuits de ce type avant même l’arrivée des LED.

Le seul inconvénient est que l’appareil qui reçoit les données doit rester quasiment statique sous le spot de lumière. Toutefois, nombre d’applications sont envisageables : transmission de données au bureau ou à la maison, communication sous l’eau (cela a déjà été testé, ça fonctionne), services localisés dans les lieux publics (musées, gares, aéroports, stades, magasins)... Cette technique est intéressante pour la sécurité puisque la lumière ne traverse pas les murs et que la communication s’arrête dès que l’on éteint la lumière.

 

Des brevets ont été déposés pour cette technique de communication entre 2009 et 2011, en particulier par Samsung. En effet, pour accéder à toutes les informations diffusées par le système d’éclairage du lieu où l’on se trouve, il faudra que notre ordiphone soit équipé du capteur capable d’intercepter le signal LiFi produit par une LED. La quantité de données que l’on peut émettre par infrarouge est limitée, ce n’est pas le cas avec la lumière visible. L’envoi de données par le récepteur (uplink) reste limité.

 

Comme tous ces lieux sont équipés d’un ou plusieurs luminaires, on peut imaginer de remplacer les lampes par des lampes à LED capables d’émettre en LiFi et d’y ajouter au passage des capteurs de présence, luminosité, température… pour communiquer les informations relevées.