La présence d’animaux exerce une influence souvent bénéfique sur les personnes victimes de démence, soit une personne âgée sur trois. Chiens et chats ne sont pas le choix idéal pour beaucoup de ces vieillards. Ollie, un bébé loutre robot, n’a pas les inconvénients d'un animal vivant.

Le cerveau d’Ollie n’est autre qu’un Raspberry Pi, associé à un moteur et une batterie de capteurs sur mesure, et des bras en caoutchouc de silicone actionnés par des fils. Ses yeux sont pourvus de paupières (imprimées en 3D) qui clignent et ses pattes serrent la main de l'utilisateur. Il est de construction robuste, mais conçu pour être agréable à manipuler. Sa fourrure, qui peut être retirée et nettoyée, cache un revêtement imperméable en cas d’éclaboussures. Les capteurs d’Ollie lui permettent de comprendre comment les utilisateurs interagissent avec lui par le toucher, et de répondre de façon apaisante par des sons, des mouvements et un ronronnement fourni par les vibrations d’un moteur.

Le robot est de la taille d'un bébé, ce qui est de nature à inciter les humains à s’occuper instinctivement de lui. Son ventre est une véritable invitation aux caresses. Pourquoi une loutre au fait ? Parce que cet animal est généralement perçu comme sympathique et attirant.

Les robots thérapeutiques sont chers et hors de portée de la plupart des bourses, mais le prototype Ollie n’a coûté que 90 $ aux étudiants du MIT qui l'ont conçu en 2013. Pas de nouvelles depuis, mais on dirait qu’il faut bien se résoudre à la triste perspective que c’est le robot qui est l’avenir de l’homme vieillissant...

Au fait, qui prendra Mamie à Noël ?