Après avoir été un rêve d’amateurs de science-fiction, la synthèse de nourriture est sur le point de devenir une réalité. L’impression 3D pourrait donc faire fureur jusque dans nos assiettes ! La NASA a effet décidé de subventionner les recherches d’Anjan Contractor, un ingénieur et fondateur de la société texane Systems and Materials Research Corporation, où il travaille sur un prototype d’imprimante cuisinière. Le contenu des cartouches d’encre serait remplacé par les composants essentiels à une alimentation équilibrée (ou non), et nous n'aurons aucun mal à imaginer que les pizzas vont être en première place sur la liste des cobayes de cette cuisine sans casseroles, ni fours, ni couteaux.

Selon Anjan Contractor, les denrées contenues dans ces cartouches pourraient rester comestibles pendant une trentaine d'années, soit bien plus que la durée nécessaire pour nourrir un astronaute pendant un aller-retour entre la Terre et Mars.

Revenons sur terre. L’ambition de ce projet serait également d'équiper toute les maisons du futur avec ces imprimantes gastronomiques et de permettre à n’importe qui de générer des menus très différents, et adaptés à chacun.

Dépassant le stade du loisir culinaire, on peut voir dans ce procédé une des solutions au problème de la faim dans le monde. La population humaine ne cessant de croître, le créateur texan affirme se rallier à l'avis de nombreux économistes qui considèrent qu'on ne produira jamais assez de nourriture pour les 12 milliards d'êtres humains qui peupleront la planète dans les prochaines décennies. Et que son imprimante, permettant de délivrer la nourriture nécessaire, éviterait le gaspillage et permettrait d'allouer au mieux les ressources alimentaires.

Une nouvelle fois l’impression 3D, soulève des questions de prise en main de moyens de production par les personnes. Ce qui n'était possible que dans une chaîne de production industrielle il y a encore quelques minutes va bientôt pouvoir se faire dans nos ateliers privés. Chaud devant, chaud !