La lisibilité de l'arborescence (ST) Micro laisse à désirer
C'est précisément à ce problème que l'auteur Dogan Ibrahim s’attaque et qu’il parvient à l'estomper dès le début du livre. En moins de vingt pages, il réussit à présenter la première synthèse des cartes Nucleo que je trouve claire, plutôt que confuse ou bien beaucoup trop détaillée... comme dans les propres publications de STMicroelectronics. Les principaux groupes sont :- Nucleo-32
- Nucleo-64
- Nucleo-144
Les cartes de développement de chaque classe sont brièvement décrites en insistant en particulier sur leur consommation, leur vitesse relative et leur coût. Certaines de ces cartes de développement sont compatibles Arduino, ce qui devrait favoriser leur adoption par les débutants. Là encore, l'auteur fait du bon travail pour clarifier en quelques pages l'utilisation un peu déroutante des processeurs STM32 L d'entrée de gamme, des Cortex M0+, M3 et M4 en milieu de gamme et des Cortex M3, M4 et M7 en haut de gamme, tous distribués sur la plateforme Nucleo.
Petite lacune, la mise en avant par l'auteur de la carte de développement Nucleo L476RG pour les expériences du livre est malheureusement sans véritable argumentation technique. Avec une mémoire flash/RAM totale de 1 Mo, la 476 est au sommet de la gamme Nucleo-64. Il s'agit d'une carte ultra basse consommation à 64 broches avec une connectique ST Morpho et E/S Arduino. Le dessus de la carte (photo) embarque le circuit ST Link qui est globalement le même sur toutes les cartes de développement Nucleo. On peut le détacher, mais on perd alors la faculté d'alimenter le système via le port mini USB.
