L'ambiance est détestable dans les relations internationales de l’Iran. Les sujets de discorde ne manquent pas, au point que cette nouvelle concernant le ver baptisé Stuxnet serait presque passée inaperçue.

Ce ver aurait pu n'être considéré que comme une cochonnerie de plus si, au lieu de cibler nos bons (hum hum) vieux PC, il ne visait pas plus particulièrement les machines fonctionnant sous le système d’exploitation WinCC c'est-à-dire encore un grand nombre de calculateurs industriels pilotant des automates du même acier.

Selon divers experts en sécurité, ce ver, connu depuis plus d’un an (bonjour la réactivité !) aurait déjà infecté des dizaines d’usines de par le monde dans des domaines aussi divers que la gestion d’oléoducs ou certaines centrales électriques, ainsi que des sites industriels divers.

Selon ces mêmes experts, le ver viserait plus particulièrement certains logiciels conçus par Siemens pour des automates industriels de gestion, notamment, de valves.

Stuxnet aurait ainsi infecté un grand nombre d’ordinateurs localisés en Iran, dont ceux gérant les centrales nucléaires « sensibles », ce qui a fait naître l’hypothèse selon laquelle il serait le fruit de la première véritable cyber attaque menée, non par des pirates isolés, mais par un (ou des) état(s) contre un autre.

Rien ne permet bien sûr aujourd’hui d’étayer ces affirmations mais, l’existence de ce ver, hélas incontestable, doit nous fait penser au film Die Hard 4 dont le contenu, même excessif, montre à quel point l’informatisation à outrance des services et de l’industrie vulnérabilise ces domaines d’activités.