L’électronique fait de plus en plus d’incursions dans le domaine de la santé, que ce soit au niveau des appareils de mesure des paramètres physiologiques ou des prothèses implantables, où l’on apprécie tout à la fois la miniaturisation permise par l’intégration poussée, désormais bien maîtrisée, et la diminution de la consommation qui confère aux appareils implantés une autonomie de plusieurs années.

 

Des chercheurs du Massachussetts Institute of Technology cherchent des moyens pour que des personnes non voyantes puissent recouvrer la vue. Ils travaillent sur un implant rétinien capable d’envoyer des informations lumineuses directement au cerveau, ce qui permettrait de une éventuelle déficience de la rétine du patient.

Leur système est en fait composé de deux éléments principaux. Le premier est une paire de lunettes, sur laquelle est montée une caméra vidéo miniature. Elle transmet ses signaux à une puce implantée dans l’œil du patient ; puce qui les convertit en impulsions électriques propres à stimuler les neurones du cerveau affectés à la vision.

Bien sûr, il n’est pas envisageable aujourd’hui, avec ce procédé, de restituer une vision complète, mais les chercheurs estiment qu’il serait possible à une personne non voyante de recouvrer ainsi suffisamment d’informations pour se déplacer seule dans une pièce inconnue par exemple.

A terme, il est même envisagé de permettre de la reconnaissance faciale, mais nous n’en sommes pas encore là puisque le premier prototype devrait être testé sur des patients d’ici trois ans environ.