On ne compte plus aujourd’hui le nombre d’études ou de rapports qui démontrent que les ondes radio émises par les relais de téléphonie mobile ont un impact sur la santé humaine, ou juste le contraire. Celui de l'Association Santé Environnement France pourrait rejoindre cette cohorte sans mériter d’attention particulière s’il ne présentait une méthodologie intéressante.

En effet, il a été réalisé à partir des données collectées par les médecins adhérents de l’association qui se sont intéressés à la population constituée par 143 locataires d’HLM situés principalement à Marseille et Aubagne ; HLM particulièrement bien pourvus en antennes relais puisque leurs toits en accueillent tous une douziane au moins.

Cette étude a procédé par comparaison des données recueillies auprès de cet échantillon de population avec celles issues de la moyenne nationale, et les résultats sont édifiants.

Ainsi par exemple les acouphènes (« sifflements » d’oreilles) sont-ils ressentis par 15 % des français mais par 43 % des locataires testés. Même constat pour les troubles du sommeil avec respectivement 32 % et 55 %. Plus subjectifs peut-être, les troubles de la concentration qui affectent 4 % de la population atteindraient ici  27 %.

Cerise sur le gâteau, si l’on peut dire, le fait de partir en vacances, et donc loin de ces antennes, ferait disparaître les troubles au bout de quelques jours dans 83 % des cas.

Ce dernier constat est d’ailleurs quelque peu rassurant puisqu’il tendrait à démontrer que les troubles constatés sont réversibles, du moins ceux que mentionne l’étude …

 

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Reçu de Gaël D. le 2 décembre 2011

Cette énième étude fortement médiatisé m'a fortement interpellé. En effet elle ne semble pas selon moi pouvoir se prévaloir du nom d'"étude" tant le nombre d'écarts dans le protocole empêche de tirer des conclusions réelles :

  • Comparaison des résultats sur l'échantillon avec des données nationales présentant de nombreux facteurs de différenciation : pourquoi déduire que l'écart constaté provient de la présence d'antenne alors que de nombreux paramètres environnementaux ou sociologiques pourraient être en cause?
  • Questions portants sur des ressentis relativement subjectifs alors même que les personnes sont au courant de la présence d'antenne et du sujet de l'enquête. Il me semble qu'une étude passée avait été faites sur 2 échantillons vivant à proximité d'antennes, mais pour l'un des groupes elles n'étaient pas actives, et ce 2nd groupe se plaignait pourtant des mêmes symptômes.
  • Je ne vis pas à proximité d'antennes, et pourtant quand je pars en vacance je me sens vraiment plus en forme!!! D'ailleurs il n'y avait pas de réseau GSM ou wifi sur leur lieux de vacances?
  • Et vous êtes bien placés pour savoir que ce n'est pas au pied de l'antenne que les rayonnement sont les plus forts.

Franchement ça m'écoeure un peu que ce genre d’enquête sans base scientifique soient très souvent sujette à de forte représentation médiatique, et que l'on occulte les démarches réellement indépendantes et scientifiques, qui ont généralement des conclusions moins catégoriques voire opposées...


Reçu de Lautent S. le 2 décembre 2011

il y a environ 15 ans, quand j'étais réparateur CB, mon patron allait acheté son matériel en italie.

un document interne confidentiel a une sous-marque du fabricant d'antennes SIRIO lui est "tombé dans les mains" si l'on peut dire.

sur celui-ci, on pouvait lire qu'il ne fallait pas resté a moins de 10m d'une antenne CB en émission et pas plus de 20minutes a une distance superieur a 10m.

alors, réalité ou seulement principe de précaution ?

depuis au moins 20 ans, un membre de ma famille est installateur de paratonnerre.

ancien alpiniste, celui-ci s'est spécialisé dans les "accès difficiles"

comme les tours de refroidissement de centrales nucléaires ou les haut bâtiments.

plusieurs fois il est rentré du travail le soir avec de grosses envies de vomir et des diarrhées.

après réflexion, il s'est rendu compte que ca lui arrivait a chaque fois qu'il travaillait devant des antennes de téléphonie.

maintenant il y fait très attention et ne passe plus devant.

il a même remarqué que depuis quelques années, certaines antennes on un petit autocollant qui préconise de ne pas passer devant la face "active".

cela dis, il n'est pas "plus" malade que quelqu'un d 'autre et n'a pas eu de cancer ou autres cochonnerie malgré tout (pas encore du moins !)

alors, quoi pensé de tout cela ?

ce qui est sur c'est qu'a forte dose et a court terme le rayonnement électromagnétique n'est pas bon, c'est certain.

est ce qu'a long terme et a faible dose c'est la même chose ????

si c'est le cas, c'est peut être comme le nucléaire ou il vaut mieux une forte exposition mais ponctuelle qu'une faible exposition a long terme, c'est moins destructeur a ce qu'il parait.

laurent.


Reçu de Yannick M. le 2 décembre 2011

Cette approche est un peu moins connue que les études scientifiques en double aveugle, mais elle n'en est pas moins inintéressante.
Elle indique l'influence de ces antennes "tout compris", effets psychologique, sociologiques, physiques....
Ce sont les effets qu'on rencontre dans la réalité !

Reçu de Q.M. le 2 décembre 2011

Depuis plus de 9 ans, j'utilise durant toute l'année un réseau informatique connecté en wifi .

Depuis que j'ai complété mes équipements d'une tablette (iPad2) qui ne communique que par le Wifi et la 3G, j'ai de gros soucis d'acouphènes tant sur la 3G que le wifi.

J'ai été obligé de revoir mon réseau wifi et le convertir en courant porteur afin de calmer les acouphènes.

Je désactive la 3G et le wifi à chaque fois que c'est possible, mais en quelques minutes (moins de 5), les bourdonnements d'oreilles reviennent.

Je soupçonne beaucoup le fait de devoir utiliser le doigt pour travailler d'avoir amplifier les