Bien que lancé il y a plus de 13 mois, le 28 juillet 2008, vous ne connaissez peut-être pas encore le site Knol. On ne saurait vous blâmer pour cela car, si l’on en croit une récente mesure, le site n’aurait reçu que 175 000 visites au mois de juillet de cette année, ce qui est fort peu lorsque le géniteur d’un tel site n’est autre que … Google.

Knol résulte de la contraction des mots knowledge (le savoir en anglais) et mol qui n’est autre que l’abréviation de mole, l’unité de quantité de matière, utilisée en chimie pour désigner une quantité élémentaire d’un corps. Un Knol est donc selon Google une unité élémentaire de connaissance ; toutes ces unités étant regroupées au sein du site éponyme.

Même si le but de Knol n’est pas de tailler des croupières à son illustre prédécesseur Wikipédia, ce dernier semble pourtant être sa cible toute désignée et ce d’autant que, alors que Wikipédia est gratuit et exempt de toute publicité, Knol véhicule des Adsenses, les publicités contextuelles de Google.

Le concept est par ailleurs quelque peu différent puisque Knol met en avant les auteurs des articles qui sont connus, fichés s’ils le désirent, et qui peuvent aussi toucher une rémunération issue justement de ces fameux Adsense.

Hélas, pour l’instant Knol ne tient pas ses promesses. Si on le compare à Wikipédia, le contenu reste bien lacunaire, mais ceci peut s’expliquer par sa relative jeunesse. Par contre, la tenue des articles laisse à désirer. car des fautes de grammaire et d’orthographe peuvent y être relevées si l’on en croit le site américain State qui a passé Knol au peigne fin.

Plus grave encore, certains articles de Knol ne seraient que des copier-coller ou des plagiats d’articles ou de portions d’articles issus de Wikipédia, au mépris du droit d’auteur et des règles de collaboration à Knol.

Si l’on en croit de récentes publications émanant d’Outre-Atlantique, l’avenir de Knol serait donc sur la sellette si la fréquentation du site stagne.