Découvrez un ingénieux circuit de radio AM des années 1970 qui couvre les ondes moyennes et longues sans aucune bobine. Ce récepteur synchrodyne vintage utilise un oscillateur synchronisé pour offrir une réception d’une sensibilité et d’une qualité remarquables, tout en utilisant un nombre minimal de composants.

Circuit

Publié pour la première fois dans l’édition de juillet/août 1975 d’Elektor, ce récepteur compact couvre les gammes grandes ondes et petites ondes. Il fonctionne sans aucune bobine grâce à un oscillateur synchronisé. Lorsque l’oscillateur parvient tout juste à maintenir les oscillations, il se synchronise à une fréquence de signal entrante proche de sa propre fréquence. L’amplitude de l’oscillation suit — plus ou moins linéairement — la modulation du signal reçu. Le circuit peut se synchroniser à un signal de quelques dizaines de microvolts, ce qui signifie que sa sensibilité effective est très élevée.
Récepteur synchrodyne

« P4 règle le niveau d’oscillation ; la paire stéréo P2 et P3 constitue le contrôle de ‘syntonisation’ », expliquait Elektor à l’époque. « Comme ce potentiomètre stéréo couvre une très large plage, il peut être nécessaire d’ajouter un réglage ‘fin’ composé d’un potentiomètre stéréo de faible valeur en série (typiquement 1 k ou 500 ohms). Le signal d’oscillateur modulé est transmis à l’étage amplificateur avec T4, via le ‘détecteur’ double alternance avec D1 et D2. Le niveau de sortie est suffisamment élevé pour piloter la plupart des amplificateurs. »

Une simple antenne filaire suffisait pour obtenir une réception correcte, expliquait la rédaction. Si une antenne plus efficace était utilisée, P1 pouvait être ajouté pour éviter de surcharger le circuit avec un signal trop fort.

Qu’est-ce qu’un récepteur synchrodyne ?

Le terme était familier aux lecteurs d’Elektor dans les années 1970. Un récepteur Synchrodyne est un type de récepteur radio qui utilise la détection homodyne pour convertir directement un signal RF entrant en bande de base, sans passer par un étage de fréquence intermédiaire (FI).

Brevété pour la première fois dans les années 1920, il s’agissait d’une tentative précoce d’améliorer la sélectivité et de réduire la distorsion lors de la réception des signaux AM et BLU. Le récepteur génère un signal d’oscillateur local idéalement synchronisé en fréquence — et parfois en phase — avec le signal RF entrant. Bien qu’offrant une grande précision théorique, les récepteurs Synchrodyne étaient complexes et sensibles à la dérive de l’oscillateur, ce qui a limité leur utilisation pratique. Remplacé par des technologies plus robustes, il conserva néanmoins une place importante dans l’histoire de l’ingénierie radio.

Les lecteurs actuels d’Elektor apprécieront le récepteur synchrodyne comme un exemple marquant d’ingéniosité technique. Il est lié à des concepts modernes comme la radio définie par logiciel (SDR), les récepteurs à conversion directe et les boucles à verrouillage de phase (PLL), que la rédaction d’Elektor aborde avec enthousiasme.

Le projet d'origine

L’article original, « Récepteur Synchrodyne sensible sans bobine pour GO et PO », est paru dans Elektor en juillet/août 1975. Vous pouvez lire l’article gratuitement pendant les deux semaines suivant la publication de cette actualité. Si vous développez un circuit intéressant de votre côté, partagez vos avancées sur la plateforme Elektor Labs !
Note de la rédaction : Cet article a été publié à l’origine dans un numéro de 1975 d’ElektorMag. Certains composants ou produits peuvent ne plus être disponibles, et certaines techniques de conception peuvent sembler dépassées. Cependant, nous pensons que ce projet vous inspirera à démarrer de nouveaux projets d’électronique passionnants.

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